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Marie Laurent

HISTOIRE D’UN ELEPHANT

Le petit éléphant est né il y a quelques années, à ce moment là, je travaillais comme architecte d’intérieur. Je passais mes journées derrière un écran, l’objet et la matière me manquaient. J’ai donc décidé d’apprendre à tourner, à mon cours il y avait plusieurs Marie, il a donc fallu signer autrement. 
Lorsque j’étais enfant, à la maternelle on signait avec un tampon d’animal, j’étais rentrée malheureuse comme la pierre car j’avais eu la vache et je voulais le papillon.
J’ai repris cette idée de signer avec un animal et l’éléphant est venue assez naturellement.
Au moment où j’ai choisi de faire une reconversion professionnelle,  ou à la création de l’atelier, j’aurais pu m’en débarrasser. Mais j’ai eu envie de le garder car je trouve qu’il correspond bien à la terre. 

Je travaille essentiellement la porcelaine : on dit de cette terre qu’elle a de la mémoire (tout comme l’éléphant). Si vous faites un mauvais geste, déformez une pièce avant de la cuire, même si vous la remettez correctement, après la cuisson la pièce aura tendance à revenir à sa forme primaire. La porcelaine est à fois fragile et en même temps c’est l’argile la plus solide qui existe : c’est ce qui lui permet d’être travaillé si finement.
Et puis, il y a l’éléphant dans le magasin de porcelaine! 
Fin d’année 2017, je devais quitter mon atelier parisien. Il était dans un lieu éphémère, les Grands Voisins, j’y étais depuis bientôt 3 ans, un lieu en plein centre de Paris qui m'a permis de poser les bases de mon activité. J’ai donc commencé à chercher : Paris, Marseille, Aix en Provence, Rennes, et puis Nantes.

Là, j’y ai rencontré un autre éléphant !

L’éléphant représente pour moi tout un parcours, une évolution de dessins en objets, de recherche de matières, de couleurs, les différents essais pour créer des objets qui accompagnent notre quotidien et nos moments de pause afin de créer une atmosphère douce et chaleureuse.

 

Mon parcours :

Après des études aux Beaux-Arts de Nîmes et à l’école Camondo, j’ai travaillé plusieurs années dans diverses agences parisiennes en tant qu’architecte d’intérieur. J’ai pratiqué le tournage en parallèle de mon travail et j’ai  suivi une formation de céramiste créateur au CNIFOP en Bourgogne.  Là, j’ai pu apprendre différentes techniques, dont la création de moules en plâtre, le coulage de porcelaine, l’estampage…

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